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Petit bilan 3 mois plus tard... Les auteurs sont des funambules

Le 18 mai, La Plage des Anges, mon premier roman, a sorti le bout de son museau tout noir tout sanguinolent. Un grand moment d'émotion. Et ce n'était que le début... Bref résumé de la façon dont j'ai vécu ces trois premiers mois, avec leur succession de hauts et de bas.



Voir la couverture de son roman sur les sites des librairies et les plateformes de vente, voilà qui a ravi de mon petit cœur d'artichaut (version polar, avec des aiguilles autour). Pendant cette période, j'ai eu la sensation de nager dans le surréalisme, de voguer sur un petit nuage de coton rose (dégoulinant de guimauve fondue). Et ça ne s'est pas interrompu, bien au contraire, lorsque un article est paru dans la presse locale et qu'on m'a demandé mes premières dédicaces.


Puis un petit accroc, une légère égratignure mais une de celles qui piquent fort. Des premières critiques. Des très positives, d'autres plus... mitigées. Et même si je m'étais préparé à amortir le choc, bobo... et le doute... insidieux. Bien-sûr, ça fait partie du jeu et les critiques étaient argumentées, constructives, rien à redire là-dessus. Seulement, ça ne m'a pas empêché d'être troublée et il m'a fallu un peu de temps pour encaisser. L'apprentissage, certainement, diraient les auteurs confirmés.


Et hop ! Effet boomerang, l'émotion repart en flèche. La Maison de la presse de Montaigu accepte de faire un dépôt-vente et m'invite à participer au salon du livre vendéen fin août. J'hésite un peu puis j'accepte. C'était une bonne idée. Un lieu idyllique, en pleine forêt. 45 auteurs en tout, certains débutants, d'autres beaucoup moins, avec qui j'ai pu échanger et partager mes tracas de scribouillarde. Du public ouvert à la découverte de nouvelles plumes. Et voilà, ma batterie (de mon moteur interne légèrement poussif ces derniers temps) s'est rechargée (avec un gros bonus enthousiasme). C'est ce qu'on appelle je crois l'ascenseur émotionnel...


Plus j'avance en tant qu'autrice (doucement, il faut bien le dire), plus je mesure l'importance de la prise de recul. Recul par rapport au sujet traité, par rapport aux émotions (tout en s'efforçant d'en faire vivre aux lecteurs), par rapport au doute comme aux fulgurances. Planer dans tous les sens du terme tout en gardant un œil (et les pieds) sur terre. Devenir funambule.

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